Partager L'article !

Lire illégalement – Partie 1 : un fléau silencieux pour les artistes et éditeurs

.1. « Soutenir en piratant » : une illusion qui détruit l’édition

.2. Une œuvre piratée, c’est un revenu en moins pour celleux qui la créent.

En tant que maison d’édition engagée, Nao Studio Publishing réaffirme qu’un véritable soutien passe par des achats légaux, une mise en valeur respectueuse des œuvres et une reconnaissance du travail effectué par chaque maillon de la chaîne créative et éditoriale.

Beaucoup ne s’en rendent pas compte, mais lorsqu’on lit des scans sur des sites illégaux, on ne lit pas
« gratuitement ». On se dit souvent : « C’est gratuit, donc c’est cool. » Mais si c’est gratuit… c’est que ce n’est pas normal. Rien n’est réellement gratuit.

Chaque chapitre, chaque page que tu lis est le fruit du travail de plusieurs personnes : un·e auteur·rice, des éditeur·rice·s, des traducteur·rice·s, des graphistes… Toutes et tous investissent du temps, du talent et de l’argent pour te proposer des histoires de qualité.

.3. Derrière le “gratuit”, un business du vol

.4. Quand les pirates s’enrichissent, les artistes trinquent

En Corée du Sud, certains sites pirates comme Nunu TV ont généré des milliards de wons de profits en diffusant des contenus volés. Ce sont de véritables entreprises illégales déguisées, qui exploitent les œuvres des auteur·rice·s… tout en s’enrichissant !

Certains disent : « Mais ça donne de la visibilité aux auteur·rice·s ! » Faux.

La seule visibilité utile est celle qui existe sur les plateformes officielles, car c’est là que les chiffres comptent, que les auteur·rice·s sont rémunéré·e·s, et que les éditeur·rice·s peuvent continuer à proposer de nouvelles œuvres.

Au-delà de la violation des droits économiques, le piratage porte atteinte au droit moral des auteur·rice·s. Les éditeur·rice·s français·es collaborent directement avec les ayants droit — auteurs et maisons d’édition coréennes — pour acquérir légalement les droits papier et numériques. Ces accords impliquent un investissement financier conséquent, une responsabilité éditoriale, et un respect strict de l’intégrité des œuvres.

Certaines plateformes illégales prétendent acheter « légalement » des chapitres, puis les diffusent massivement sans autorisation. Cette pratique est strictement interdite par la loi et constitue une violation flagrante du droit d’auteur, quels que soient les moyens d’obtention initiaux. Aucune acquisition, même payante, ne donne le droit de reproduire ou de partager une œuvre sans l’accord explicite de ses ayants droit.

Ces pratiques contournent les contrats conclus entre ayants droit et éditeurs, bafouent le respect de l’intégrité des œuvres, et privent les créateur·rice·s de la reconnaissance et de la rémunération qui leur sont dues.

Protéger les œuvres, c’est aussi garantir la dignité et les droits des artistes à l’origine de ces créations.

source : yna.co.k , n.news.naver.com, Lezhinus.com

Piratage de livresPartie 2 : conséquences sur le bien-être et le travail des auteurs

Dans la Partie 2, nous explorons comment le piratage de livres influence la santé et le travail des auteurs et créateurs.


Partager L'article !

Publications similaires

0 0 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires